J'atteins des sommets, adepte de la religion people

Je crois que je fais devenir philosophe people.

Oui, hier je n'étais qu'un simple insecte de labeur, aujourd'hui je suis une adepte de la religion people. Depuis longtemps les sirènes venaient chatouiller mes oreilles. J'ai résisté, résisté et j'ai fini par craquer.

Je veux vous parler de Phoebe Price, ma star préférée. Celle par qui le bonheur est arrivée sans crier gare. Alors que le 20 heures crachotait du pouvoir d'achat et de la crise des "subprimes", j'ai eu la révélation. Est apparu un joli petit minois, rempli de tâches de rousseur et aux attitudes pour le moins improbables.
A l'arrivée des objectifs, son sourire ultrabright éblouie les objectifs, son serre-tête dompte sa chevelure enflammée, ses yeux transpercent mon coeur et je ne vois plus qu'elle.
J'aime particulièrement, sa façon de se mettre en valeur, la grâce avec laquelle elle se retourne pour faire sa starlette, son levée de jupe pour montrer ses jambes blanches comme le lait. Quant à ses mimiques dignes des meilleures Tex Avery, moi coyotte j'ai les yeux et la langue qui descendent jusqu'au sol.

Certains diront qu'elles ressemblent à un trav et alors ?
Au delà du genre féminin, masculin, trans il y a le "Phoebe Price genre", unique, inimitable et subtile. Un je-ne-sais-quoi, un pas-grand-chose, tellement indéfinissable, qu'un drôle de sentiment nous envahie.

A la croisée des chemins, un être au firmament du rien. Parce que j'ai réflechi mine de rien. Je pensais à Nicole Richie et Paris Hilton et leur Simple Life, elles n'étaient rien et restent rien mais sont définissables, par le mot héritière, fille de.

Tandis que Phoebe, c'est de la génération spontanée du People, comme un miracle, partie de rien et arrivée au sommet du rien en ayant rien fait et en étant fille de rien.

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